Hmmm, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas vraiment écrit.
Vous m’avez manqué.
Et c’est joyeux ce manque.
J’observe calmement mes cycles d’ouverture, mes cycles d’introversion, de ressourcement, de rien, de tout, pour enfin ressourcée, revenir vers vous avec la patate !
Bref, nouveau sujet que j’ai envie de vous partager et qui a émergé ce matin : le massage et le divertissement.
Souvent, je vous demande pendant l’échange avant le massage : « quel est votre besoin, votre intention pour ce massage ? Vous venez chercher quoi chez moi ? ».
Il arrive très souvent de vous entendre dire « la déconnexion », « déconnecter », « ne plus penser », « oublier mes problèmes ».
Je comprends tout à fait.
Même si souvent, vous ressortez un peu plus « connectés » à votre corps et plutôt contents de l’être. Il y a donc un petit paradoxe…
Divertir, du latin : se détourner, se séparer de, être différent
Je ne considère pas le massage comme un divertissement.
Je m’explique.
Je ne vous dépeins pas le massage comme une pilule magique (même si grâce au toucher, le corps fabrique de belles hormones du bonheur et antistress naturelles) : car on ne peut pas se fuir quand on se fait masser, être diverti, être quelqu’un d’autre, se détourner de soi.
Impossible, désolée : vos pensées (aussi nombreuses et (parfois imposantes) soient-elles), vos émotions, votre corps ne font qu’un.
Et c’est de cela dont je suis l’humble témoin quand la magie opère : cette rencontre, cette ré-union : de vous à vous. Oui, c’est magique…
Oui, on peut prendre plaisir à se rencontrer, vraiment, de faire la paix avec soi-même. Accepter ses pensées, ne plus être QUE ses pensées. Accepter son corps, ses mémoires, ses émotions.
Bon, c’est tout, hihi, je m’arrête là. C’est une joie de vous accompagner par le toucher : à ne pas vous divertir de vous même, à vous aider à vous réunifier, à vous accepter dans vos parts d’ombre et de lumière, tout en douceur.
À bientôt avec joie et bienveillance,
Jeanne
En photo : Body painting de @Cecilia Paredes, un magnifique camouflage ! Merci à Claire la surdouée du maquillage Claire Idéeoscope de m’avoir fait connaître cette artiste.